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La Malle de Suzanne

18 avril 2013

Vent de folie sur les chaussures de mariées!

 

Vent de folie sur les chaussures de mariées !

 

Le soulier de vair de Cendrillon est un rêve de petite fille. A votre tour de choisir les chaussures de mariée à la hauteur du mythe !

 

Pourquoi ne pas mettre un peu d’audace sous votre jupe blanche ?

 

Personnellement, cette photo de Mark  Brook m’a convaincue !

© Mark Brook

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Evitons la trop classique ballerine blanche. Voici une sélection de chaussures très originales. Assumées et visibles avec une jupe courte, elles peuvent faire toute votre tenue !

 

Autre option : on peut les laisser dépasser discrètement d’une longue robe blanche… Pour prouver que, non décidemment : vous n’êtes pas celle que l’on croit !

 

Voici une sélection de chaussures de marques Outre-manche, qui devraient donner une touche inoubliable à votre tenue ! A nous les petites anglaises !

 

irregular choice splish splash

 

 

 

 

 

 

Irregular choice.

La marque anglaise « Irregular Choice » propose des chaussures toutes plus créatives les unes que les autres. Le mariage, c’est le jour pour oser, non ?

 

mrs lower Irregular choice

 

 

 

 

 

 

Regardez bien ! Le talon est presque en verre ! On vous avez dit que Cendrillon n’avait qu’a bien se tenir !

asos collection

Asos collection. 

Faith sur Asos

 

 

 

 

 

 

 

Faith sur Asos.

Vivienne Weswood

 

 

 

 

 

Vivienne Westwood.

Pour celles qui rêvent du fameux modèle « Lady Dragon VIII » de Vivienne Westwood, c’est-à-dire celui avec le cœur (désormais en rupture de stock)… On peut toujours se rabattre sur ce modèle, qui conserve l’esprit du « IT » initial.

Chip Moschino

 

 

 

 

Moschino cheap and chic.

 

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18 avril 2013

Coup de froid sur la mariée : vive le tricot !


cardigan

On a tout prévu : la robe, les chaussures, la coiffure, le mascara Waterproof, la crise d’oncle Hubert… Et puis là : flûte ! Le mariage a beau avoir lieu après les Saints de glace… Il fait bien frisquette tout à coup sur vos épaules dénudées…

En fait, cela tombe plutôt bien car la tendance mariage est au tricot ! 

Le tricot me direz-vous ? Quoi ?! Pas question de gâcher ma robe avec un gilet en laine !

Et bien, en réalité, c’est super tendance !

Au premier abord, si cela peut paraître sacrilège, voici un petit tour d’horizon qui vous fera changer d’avis.

gilet mariage ©Jose Villa

Même en couleur, pour trancher d’avantage avec le blanc de votre robe, cela dédramatise la meringue ! Astuce : coordonner la couleur de votre gilet avec le bouquet, vos chaussures, et la cravate de Monsieur, pour créer un ensemble cohérent !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec un gilet rouge sang assorti à une couronne autour des cheveux, on a tout de Blanche- neige.

 

 

Pour celles qui souhaitent rester dans les tons clairs, voici d’autres suggestions :

 

 

 

© tricot rouge

La version gilet long de Delphine Manivet. Si la créatrice Delphine Manivet propose du tricot! On peut en porter les yeux fermés !

manteau-robe-de-mariee-Delphine-Manivet

Qui sera bien contente à l’aube avec son petit lainage ? Parce que bon, un caraco en dentelle : c’est chouette, mais on a vu plus chaud tout de même !

gilets couleurs pâles

30 novembre 2012

Un belle inspiration de centre de table de Noël...


© Angela Adams for Rachel Ray

23 novembre 2012

Le chalet des îles

chalet des îles

28 août 2012

Ma vie d'Isadora Duncan

Ma vie d’Isadora Duncan, chez Gallimard en folio poche. 

Autant dire immédiatement qu’il s’agit d’un de mes livres préférés ! Avec La vagabonde de Colette, évidemment, dont je vous parlerai un autre jour…

Et puis aussi, je ne peux pas écrire un blog sans évoquer ce bouquin formidable sur la danse! Qui est soi dit-en passant est beaucoup mieux que Ma vie et la danse d’une autre danseuse : Loïe Fuller.

Isadora Duncan, c’est d’abord une pionnière de la danse moderne, le genre de femme qui n’est pas taillée pour son époque, qui la transcende, l’illumine, et vit, fidèle à ses propres principes en gardant la passion de la danse comme unique raison d’être.

C’est un récit poignant, déchirant même, tant on y lit le dévouement complet de cette artiste à son art. Et dieu sait si cette expression parfois m’énerve, parce qu’on la sort à toutes les sauces et qu’elle devient nunuche!

Chez Isadora Duncan, pourtant « dévouement » et « passion » ne sont pas de vains mots. On voit qu’elle a réellement dansé sa vie. Elle est merveilleusement touchante d’honnêteté, séduisante d’originalité.

Quand on lit ce livre : on veut juste faire un saut (que dis-je, un grand jeté !) vers elle, dans le passé, et qu’elle nous donne un cours de danse. On espère qu’elle daignera nous y regarder, nous corriger, nous encourager.

Et, le comble, c’est qu’on a envie de dire qu’elle écrit bien pour une danseuse ! Ce qui, on en convient, est un peu idiot comme préjugé…

Elle est a le sens de l’humour et certains passages sont tout à fait convaincants. Je doute qu’elle ait fait appel à un nègre comme tant de célébrités du monde du spectacle d’aujourd’hui, au moment de publier un livre.

Ma vie, c’est un livre qui donne envie de réussir la sienne. J’en relis des passages, quand, ma passion pour la danse s’essouffle, que je suis gagnée par le découragement, par l’impression que mes efforts sont vains.

D’ailleurs, quand on lit le récit d’une personnalité comme celle d’Isadora Duncan, qui a tout dédié à la danse, qui a vécu dans une sorte d’indifférence au reste : on se dit que la danse doit contenir quelque chose de si précieux que cela en vaut sûrement la peine.

A cet égard, c’est un livre à mettre à côté de Lettre à un jeune danseur de Maurice Béjart, dont il faut également que je vous parle un de ces jours. Ce bouquin étant une sorte de pendant de Lettres à un jeune poète de Rilke.

Mais, revenons-en à nos moutons : Ma vie d’Isadora Duncan est un livre que je recommande particulièrement à tous ceux qui dansent, parce que c’est vraiment rafraîchissant quand on est au bout du rouleau.

Et pour ceux qui ne dansent pas, je suis sûre que ce livre saura les toucher au moins comme écrit féministe et récit d’une vie d’exception.

Voilà un des livres où l’on se dit : « Mais je « sens » comme elle ! J’ai eu une meilleure amie inconnue au début du XXème siècle et nous parlons quelques fois à livre ouvert, tout bas le soir avant de nous endormir… »

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28 août 2012

mybooxaffinity

Interpellée par la découverte de mybooxaffinity, je me suis précipitée, séduite par l’idée proposée par ce nouveau site web. En effet, il se présente comme un test permettant de trouver le livre qui est fait pour nous.

 

La bonne idée ! Ai-je naïvement pensé ! C’était sans compter sur l’aspect nécessairement intéressé de la chose, lancée par une maison d’édition (Hachette) qui veut encore et toujours, placer des livres pour qui tout est gagné d’avance.

 

Je pars donc en guerre contre les moulins à vents. Je sais.

 

On ne va pas être surpris que la machine médiatique se soit emparée du ‘phénomène’. Moi, candide, je pensais que c’était extra comme idée et que ça serait le moyen pour les lecteurs de sortir des sentiers littéraires battus (si je puis me permettre). Occasion de trouver ‘’la’ perle rare dans le foisonnement marketing de l’édition. Que nenni…

 

En allant sur le site, il s’agit en réalité simplement d’un test basique qui oriente vers les livres que la maison a bien l’intention d’estampiller par avance ‘best-selller’.

 

Bon, c’est sûr que c’est un peu utopique de recenser tous les profils des différents lecteurs, mais là, franchement, le nombre de profils, soumis sur le site pour vous orienter vers des bouquins supposés vous convenir, sont de l’ordre des possibilités ABC d’un test Glamour.

 

Je m’explique, en passant personnellement le test, deux malheureuses options de lecture s’offrent à moi. On m’oriente soit vers Coben soit vers les aventures de Milly Maloon (en fonction de mes réponses). En gros le marketing vous classe soit comme ‘geek’ invétéré soit comme jeune trentenaire ‘girly’.

 

Triste sort pour la littérature, n’est ce pas ? Dommage qu’une si bonne idée soit juste un outil commercial de plus sans autre ambition littéraire. Au moins, il a le mérite de mettre à jour les ficelles qui servent à cerner les profils de lecteur.

28 août 2012

Je disparais

                     Je disparais au Théâtre National de La Colline

 

                                 De Arne Lygre, traduction du norvégien de Eloi Recoing

 

 

Mise en scène et scénographie de Stéphane Braunschweig

Costumes : Thibault Vancraenenbroeck

Lumière : Marion Hewlett

Son et vidéo : Xavier Jacquot

Assistante à la mise en scène : Pauline Ringeade

 

Avec Irina Dalle, Alian Libolt, Pauline Lorillard,

Annie Mercier, Luce Mouchel

 

Grand théâtre

Du 4 novembre au 9 décembre 2011

 

Du mercredi au samedi à 20h30

Le mardi à 19h 30

Et le dimanche à 15h30

 

Plein tarif : 29 euros, le mardi : 20 euros

Moins de 30 ans et demandeur d’emploi : 14 euros.

 

Rencontre et lectures autour de Arne Lygre en présence de l’auteur lundi 5 décembre à 20h30.

 

Seulement trois femmes, et un couple occupent le plateau, mais l’imaginaire des personnages démultiplie ces présences et donne à voir d’autres scènes chargées d’émotions. Les femmes rêvent d’autres femmes plus à plaindre encore qu’elles. Au cours de la pièce naissent en transparence d’autres scènes où leur douleur est en écho. Cela fait de Je disparais une pièce remarquable pour sa puissance poétique de part la magnifique aptitude des comédiens à nous transporter, à nous faire voir des scènes qui n’ont pas lieu sous nos yeux, mais ailleurs, dans l’imaginaire de chacun, dans le leur avant tout.

 

Sur scène, presque rien, sinon le vide de l’exil, une page blanche où se déploie les visions de ces femmes. Isolement, solitude, égarement, espoir désespéré, Je disparais est une pièce sur l’individu jeté hors de chez lui, hors de lui. Plus largement, c’est une pièce sur la puissance de l’imaginaire, catharsis, exutoire jusqu’au sadisme de la douleur.

Les femmes se délectent de la souffrance possible  des doubles qu’elles s’inventent pour oublier la leur, bien réelle.

Souffrir par d’autres, un moyen de supporter la douleur des séparations, de l’isolement, de l’égarement, de l’exil en somme.

 

La scénographie met en place une perspective abyssale, enchevêtrement de boîtes, comme un approfondissement de la conscience, une plongée en soi, un périple infini dans l’exil. Evolutive et captivante, elle a particulièrement retenue mon attention.

 

Le temps passe pour ceux qui s’exilent, s’égrène même, leur imaginaire prend le relais, seul secours dans un univers étranger.

Qu ‘en est-il pour ceux qui restent ?

28 août 2012

Indian palace

Indian palace est une comédie romantique qui fait du bien !

 

Une sorte de Bollywood british, servi par un groupe de très bons acteurs dont Maggie Smith  jouant récemment dans la série Downton abbey, mais aussi Judi Dench, Jon Wilkinson, Bill Nighy, Dev Patel de Slumdog millionnaire…

 

Ce casting anglais prestigieux assure une comédie comme on les aime, qui nous fait rire, verser une petite larme à l’occasion et réfléchir. C’est frais, sain, on en sort le cœur léger et cela suffit à dire que le film vaut la peine de se déplacer !

 

Plus précisément, c’est une comédie qui aborde le thème à la mode de vie des seniors. Ici, c’est un groupe d’anglais à la retraite, qui décide pour des raisons propres à chacun, de partir vivre dans un hôtel en Inde. Hôtel sensé être un palace au meilleur prix. Il brosse un portrait des différentes façons de vieillir et de grandir, sur un fond de dépaysement indien.

 

Parfois, on pourrait accuser le film de mièvrerie, et de véhiculer des clichés sur l’Inde sur un mode un peu « mange, prie, aime ». Mais si l’on sait à quoi s’en tenir en entrant dans la salle de cinéma : aucune raison d’être déçu ! A recommander pour ceux qui aime les comédies anglaises, l’Inde et les histoires qui finissent bien !

On ressort du film avec l’envie de prendre directement un avion pour Jaipur, ce qui n’est pas sans me déplaire !

28 août 2012

Vite lisez Washington square!

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Washington square. Henry James. (1880)

 

         New-York, au milieu du 19ème siècle. Alors que la ville est en pleine expansion, la presqu’île dévorée par l’ambition des bâtisseurs, le docteur Sloper vit avec sa fille Catherine et la tante de celle-ci, une vieille fille dont le sens du romanesque l’emporte sur la bienveillance.

         L’époque n’est pas sans rappeler le Paris Haussmannien de Zola, livré aux ambitions des parvenus.

         Catherine Sloper est une jeune fille fade et discrète à la dot prometteuse. Quand Morris Townsend se présente pour lui fait la cour, le docteur Sloper démasque rapidement le coureur de dot et refuse de lui donner la main de sa fille.

         Calcul, et amour naïf ne viendront pas à bout de la décision du père. Sloper, perspicace et non dénué de cruauté, finira par déshériter sa fille pour faire fuir l’imposteur et prouver par une rationalité froide sa capacité à juger les gens.

 

         Coureurs de dots, et esprit rationnel, jeunes femmes livrées aux mains des hommes, voici un roman d’époque qui ravira par sa finesse psychologique. Une belle peinture de l’arrivisme, pour ceux et celles qui apprécient les romans « à la Jane Austin ».

 

         Henry James (1848-1916)

 

         Auteur américain, connu pour ses nouvelles et ses romans, Washington square est considéré comme le dernier roman représentatif de la première partie de son œuvre.

Pour protester contre la neutralité américaine lors de la Première Guerre Mondiale, il obtient la nationalité britannique et il vivra d’ailleurs une grande partie de sa vie en Angleterre. 

28 août 2012

Critique Hamlet

Hamlet, pièce de William Shakespeare, adaptation Igor Mendjisky et Romain Cottard.

 

Mise en scène : Igor Mendjisky.

 

Avec la compagnie Les sans cou.

Avec Clément Aubert (laertes, guildenstern, un comédien), James Champel (horatio, un comédien), Romain Cottard (hamlet), Fanny Deblock (ophélie), Yves Jégo (claudius, le spectre), Imer Kutlovci (rosencrantz, un comédien, le fossoyeur), Dominique Massat (gertrude), arnaud pfeiffer (polonius,le prêtre, osric).

 

Costumes May Katrem

Lumières Thibault Joulié

Musique, sons Hadrien Bongue


 

Au théâtre Mouffetard, 73 rue Mouffetard, 75005 Paris

 

Du 20 janvier au 19 mars 2011

 

Du mercredi au samedi à 20h30, dimanche à 15h

Représentations supplémentaires

les mardis 8 février et 15 mars à 18h

 

Tarifs : 24 euros plein tarif 16 euro tarif réduit

 

Réécrire Shakespeare ? Voilà un pari pour le moins audacieux, voire présomptueux ! Cela dit, la réécriture est plutôt réussie et nous fait savourer les passages les plus marquants, en les conservant, tout en en allégeant d’autres. N’hésitant pas à faire des jeux de mots grivois, finalement assez respectueux de l’esprit du texte original.

 

Le décor est réduit, quelques chaises, un fauteuil. Au fond de la scène, un simple mur sombre sur lequel le héros écrira « To be or not to be » pendant le célèbre monologue, comme pour marquer en arrière fond, le dilemme existentiel auquel le jeune homme est confronté.

Mise en évidence que l’enjeu majeur de la pièce est là. Ecriture gigantesque et injonction invisible pour l’entourage d’Hamlet, qui ne pourra néanmoins pas, ne pas tomber sous son joug.

 

La tentative de donner un ton moderne à la pièce de Shakespeare part d’une bonne intention et est servi par quelques idées originales, comme ce tag révolté du jeune Hamlet. Cela dit, cette volonté de modernisme tombe parfois dans l’anachronisme. Le choix des musiques est parfois maladroit et passe mal. Certains mouvements d’acteurs en groupe sur ces musiques contemporaines (notamment Marilyn Manson) paraissent dénués de sens ou d’esthétique assumée.

 

Le présence des acteurs sur scène tout au long de la pièce, comme autant de spectres, est un parti pris intéressant mais qui devrait être d’avantage poussé, pour créer un effet efficace.

Le rythme soutenu de la pièce évite le spectacle de tomber dans l’écueil du dramatisme incongru. Néanmoins, on aimerait parfois souffler pour avoir le temps d’être touché. La mise en scène semble avoir voulu éviter de donner au texte sa place poétique, pour gagner en efficacité. Parti pris qui laissera peut-être les amateurs d’images sur leur faim.

 

Si certains moments sont plus convaincants, le jeu des acteurs laisse parfois à désirer. On regrette que le décalage entre l’âge réel des comédiens et celui des personnages soit aussi grand. Cela empêche leurs jeux d’être réellement convaincant et donne un côté amateur au spectacle. Romain Cottard a, par ailleurs, tout à fait le physique du rôle. Claudius en rockeur sur le retour, sera un peu trop parodique au goût de certains.

 

En dépit de la palette d’émotion que le texte de Shakespeare offre aux interprètes, on regrette que le jeu d’Hamlet évolue aussi peu pendant la pièce. Sa colère contenue ne le dévore pas assez. L’ambiguïté de sa folie jouée et qui le prend peu à peu, pourrait être d’avantage exploitée. Ici, on est face à un Hamlet dont les émotions semblent manquer de ressenti, de tiraillement et de profondeur. Malgré tout, le plaisir des acteurs sur scène est perceptible, l’enthousiasme de leur jeu ne semble avoir besoin que de temps pour devenir excelllent. Cela dit, certaines prestations et certains passages, notamment la scène du fossoyeur, par le choix assumé de l’humour noir, sont déjà tout à fait réussis.

 

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